Octogonale 70

L’exposition que le musée national des beaux-arts consacre, en mois de septembre, à huit personnalités de notre art contemporain peut s’appréhender par le souci constant qui nous tenaille d’amener à une compréhension de plus serrées de cet art algérien, si difficilement définissable  de nos jours encore. Les concepts, les écriture, les revendication et les recherche se succèdent ou se bousculent, en tentent de s’approprier tantôt différents héritages  parfois contradictoires, tantôt de se libérer en s’inscrivant néanmoins dans une approche de référence plus ou moins contemporain, parfois les deux à la fois.

La décennie 1970-80 a constitué, à notre sens et de cde point de vue, une des nombreuses plaques tournantes décisives que notre histoire ait pu connaître.

Les grandes tendances de l’art algérien depuis Racim et les années 1950 s’étaient développées.

Par des écritures qui visaient à faire admettre une algérianisé picturale puisée autant dans cette tradition musulmane que l’emploi de la calligraphie arabe et de l’enluminure populaire d’esprit oriental avait légitimée dans les cités, qu’à travers une mutation de la lettre arabe ou berbère vers le signe et le symbole, en vue d’établir un art à la fois identitairement recevable, et nantie de cette modernité qui s’adapterait aux recherches universelles du moment.